http://chaviree.cowblog.fr/images/11-copie-1.jpg



Je suis une créature femelle.
[Mes souvenirs sont des merveilles]
ce que je dis importe peu :
si je t'emmerde tu peux t'en foutre.







De toute évidence je n'aime pas tout à fait le monde.
On appelle à la violence. Un grand appel, partout, une supplique. La débauche scabreuse des publicités, les gueules de 120 cm partout, oh les gens qui tirent la gueule ! Et ça me surprend, quand les français sont polis. Il faudrait laisser la France aux autres, à tous les autres, apprendre aux chauvins à aller voir ailleurs et à dire bonjour un peu. Et merci. 
Las, il faut leur lécher les bottes.

Vous aimez ça un peu. L'accablant scandale, ça vous occupe, les nouvelles, la télé, les mauvaises séries, les mauvais films, les mauvais livres. J'ai pour vous une immense pitié. J'ai pour ceux qui vous nourrissent un immense mépris.
Moi aussi je vis dans ce monde. Mais un peu à côté toujours. Surtout à côté, toujours !
Je déteste ce que vous aimez, ce n'est pas un principe : mes principes sont plus souples.

Je déteste les vicissitudes des mâles, leur faiblesse violente, leur pauvre, leur lamentable bestialité. 

Il faudra voter, si je ne vote pas on dira, sans conscience politique. Les seuls qui en sont dépourvus sont ceux qui prétendent l'incarner. Et ils sont bien aimables tous, tous ces crétins en pâte avec leurs beaux mots et leurs sondages. Aucune dignité, aucune prestance, pas le moindre bon sens.  : le monde me hait, voyons, qu'il m'élise encore. Et peut-être que ça arrivera, il ne faut pas sous-estimer le stupide masochisme de la foule.

Je n'ai jamais bien compris le goût de certains pour le communisme. Je suis une ardente partisane du moi-je et de l'égoïsme complexe. Pour le reste mépris, ou pitié.

Vous vous  faites avoir, vous vous faites manipuler. Pourquoi serait-ce mal de profiter de la crédulité d'autrui ? 
Je sais que nous aussi, dans une accès de rage, on pourrait tuer quelque chose, un homme ou pire et ne pas s'en remettre, et bien trop s'en vouloir. Alors on excuse et pitié. Essayer de faire la part des choses. De toute façon s'il faut juger, on sera frustrer. La justice à des peines absurdes. Mais la vengeance est sans issue. Tu le sais, tu le pressens, rien ne peut réparer la perte, alors autant l'oublier. Faire son possible.

Je me demande : s'ils voulaient une guerre, maintenant, réussiraient-ils à nous la faire faire ? Nous les démilitarisés. Auraient-ils assez avec leurs guerriers de métier ? Il faut penser à tout, les hommes sont des fous. Si on les écoutait on hurlerait de peur à ne plus s'arrêter.
Je doute beaucoup des médias. Les nouvelles du monde ne me parviennent plus. Il paraît que c'est grave. Je suis moins triste, ils devraient être contents. Ils ne le sont jamais.
Le bonheur est absurde. Vous ne le serez jamais, vous aimez trop vous plaindre. Hypocrites, vous niez, vous prétendez même ne pas supporter l'hypocrisie. Malheureux vous vous assurez de la joie. Il vous faut tout, bien vivre et vous faire plaisir, et être beaux et satisfaits et et et... Il faudrait ne plus s'éparpiller. 

Permettez-moi de vous déranger, je n'avais pas besoin de le dire, j'écris pour vous ennuyer.