Chaviree - -J'ai de l'avenir, c'est certain, mais je ne suis pas certaine d'en vouloir.J'écris parce qu'il y a au moins une personne qui me lit et prends plaisir à le faire. Elle est peut-être la seule, mais ça ne fait rien, elle suffit à donner un sens à tout ça.Cowbloghttp://chaviree.cowblog.frSat, 18 Feb 2012 20:37:39 +0100180Je peux dire ce que je veux, ça n'a pas d'importanceThu, 16 Feb 2012 20:00:00 +0100Thu, 16 Feb 2012 20:00:00 +0100http://chaviree.cowblog.fr/je-peux-dire-ce-que-je-veux-ca-n-a-pas-d-importance-3168607.htmlChaviree



Je suis une créature femelle.
[Mes souvenirs sont des merveilles]
ce que je dis importe peu :
si je t'emmerde tu peux t'en foutre.







De toute évidence je n'aime pas tout à fait le monde.
On appelle à la violence. Un grand appel, partout, une supplique. La débauche scabreuse des publicités, les gueules de 120 cm partout, oh les gens qui tirent la gueule ! Et ça me surprend, quand les français sont polis. Il faudrait laisser la France aux autres, à tous les autres, apprendre aux chauvins à aller voir ailleurs et à dire bonjour un peu. Et merci. 
Las, il faut leur lécher les bottes.

Vous aimez ça un peu. L'accablant scandale, ça vous occupe, les nouvelles, la télé, les mauvaises séries, les mauvais films, les mauvais livres. J'ai pour vous une immense pitié. J'ai pour ceux qui vous nourrissent un immense mépris.
Moi aussi je vis dans ce monde. Mais un peu à côté toujours. Surtout à côté, toujours !
Je déteste ce que vous aimez, ce n'est pas un principe : mes principes sont plus souples.

Je déteste les vicissitudes des mâles, leur faiblesse violente, leur pauvre, leur lamentable bestialité. 

Il faudra voter, si je ne vote pas on dira, sans conscience politique. Les seuls qui en sont dépourvus sont ceux qui prétendent l'incarner. Et ils sont bien aimables tous, tous ces crétins en pâte avec leurs beaux mots et leurs sondages. Aucune dignité, aucune prestance, pas le moindre bon sens.  : le monde me hait, voyons, qu'il m'élise encore. Et peut-être que ça arrivera, il ne faut pas sous-estimer le stupide masochisme de la foule.

Je n'ai jamais bien compris le goût de certains pour le communisme. Je suis une ardente partisane du moi-je et de l'égoïsme complexe. Pour le reste mépris, ou pitié.

Vous vous  faites avoir, vous vous faites manipuler. Pourquoi serait-ce mal de profiter de la crédulité d'autrui ? 
Je sais que nous aussi, dans une accès de rage, on pourrait tuer quelque chose, un homme ou pire et ne pas s'en remettre, et bien trop s'en vouloir. Alors on excuse et pitié. Essayer de faire la part des choses. De toute façon s'il faut juger, on sera frustrer. La justice à des peines absurdes. Mais la vengeance est sans issue. Tu le sais, tu le pressens, rien ne peut réparer la perte, alors autant l'oublier. Faire son possible.

Je me demande : s'ils voulaient une guerre, maintenant, réussiraient-ils à nous la faire faire ? Nous les démilitarisés. Auraient-ils assez avec leurs guerriers de métier ? Il faut penser à tout, les hommes sont des fous. Si on les écoutait on hurlerait de peur à ne plus s'arrêter.
Je doute beaucoup des médias. Les nouvelles du monde ne me parviennent plus. Il paraît que c'est grave. Je suis moins triste, ils devraient être contents. Ils ne le sont jamais.
Le bonheur est absurde. Vous ne le serez jamais, vous aimez trop vous plaindre. Hypocrites, vous niez, vous prétendez même ne pas supporter l'hypocrisie. Malheureux vous vous assurez de la joie. Il vous faut tout, bien vivre et vous faire plaisir, et être beaux et satisfaits et et et... Il faudrait ne plus s'éparpiller. 

Permettez-moi de vous déranger, je n'avais pas besoin de le dire, j'écris pour vous ennuyer.

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"T'en penses quoi toi ? Tu dis rien ?"Mon, 06 Jun 2011 12:36:00 +0200Mon, 06 Jun 2011 12:36:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/t-en-penses-quoi-toi-tu-dis-rien-3113540.htmlChaviree
Cet été s'annonce raté. Eh bien tant pis, du moment que le soleil brille peu importe, on ne me détruira pas !

Les cadeaux qu'il m'avait fait, je peux les voir, je peux les garder, je peux les utiliser, avec indifférence, sans même penser à lui. Enfin c'est facile, vu les cadeaux... J'aurais dû lui dire avant de partir que la prochaine fille qu'il rencontrerait il faudrait qu'il pense à lui offrir des bijoux plutôt que du matériel de cuisine ... Mais je ne l'ai pas dit, ça pas plus que le reste. Je n'ai rien dit de ce que j'avais sur le coeur, je l'ai laissé parler. J'avais choisi le rôle de la coupable et je m'y suis tenue. Mais les papiers, les feuilles qu'il avait utilisées, couvertes de son écriture, je ne peux pas. J'ai les moins qui fourmillent et une nausée qui se réveille. Je me suis rendue compte hier que ce n'était pas encore passé, que je n'avais pas encore digéré ma rancoeur. Que je le hais.
Et je suis la seule à savoir que c'est tout à fait normal. De toute façon ça ne regarde pas les autres.
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"Je t'embrasserai juste avant de disparaître."Wed, 01 Jun 2011 19:08:00 +0200Wed, 01 Jun 2011 19:08:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/je-t-embrasserai-juste-avant-de-disparaitre-3112525.htmlChavireeEt imaginer qu'il va falloir se traîner encore 80 ans ou que sais-je avec cette vie.
Et ces envies de sauter par la fenêtre, d'aller voir ce que ça fait de s'écraser en bas.
Et ces pulsions de rouge, de grandes éclaboussures de sang partout, de nos bras déchirés, si grands ouverts que ça ne ferait plus mal.
Et la tentation des somnifères, des overdoses, de se jeter sous les rails des trains (oh c'est si facile ça, et on la connait si bien cette attraction), de se flinguer sur la place publique.

Grandir c'est rester en vie sans personne pour nous surveiller.

Moi je veux bien. Ce n'est pas si dur. Mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps, ça ne m'intéresse pas.

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"Faire un dernier voeux en sautant de la fenêtre."Tue, 24 May 2011 22:28:00 +0200Tue, 24 May 2011 22:28:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/faire-un-dernier-voeux-en-sautant-de-la-fenetre-3110766.htmlChaviree (C'est qu'il y a deux tabous autour de l'alcool, le premier c'est de boire seul, le second de boire avant midi.)
En ce moment comme je ne bois pas en groupe, je bois nécessairement seule. (Je pourrai ne pas boire, mais le fait est que je bois, CQFD.)
Et en règle générale boire avant midi ne me dérange pas. (ça calme la colère triste des lendemains de fête, les cris des crises d'adolescence, ça accroche le sourire aux lèvres, ça rend le soleil plus éclatant, ça fait du bien.)

A l'époque où je buvais seule, en cachette, et pour oublier (triple tare), il y avait du monde autour, ça compliquait (relativement peu) les choses, ça les limitait. Maintenant je suis seule. Parfaitement seule. Personne ne sait que je bois. Sauf si je le dis. Personne ne sait rien. Donc rien ne me retient.
J'ai juste grandi. J'ai juste laisser passer la folie. Je suis juste un peu revenue du côté de la vie. Bien obligée. Alors c'est plus tranquille. Moins dangereux. Mais quand même.
J'ai l'impression que l'année va être dure à digérer si je ne suis pas ivre morte. (ça augmente mes facultés mentales après tout, c'est par exemple la première fois que je tape en aveugle...)

Bref, je suis ivre. La colère va mieux, se tasse un peu. J'arriverai peut-être à bien dormir.
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On ne grandit plus, on vieillit, et c'est comme si tout était cassé.Mon, 23 May 2011 09:50:00 +0200Mon, 23 May 2011 09:50:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/on-ne-grandit-plus-on-vieillit-et-c-est-comme-si-tout-etait-casse-3110369.htmlChaviree Tout ce que j'ai pu faire, je l'ai fait avant. Avant de tout abandonnée, de lâcher prise et de me couler très volontiers et avec le sourire. C'était probablement stupide. Mais personne ne me l'a dit. Parce que personne ne l'a su.

J'ai tenu tout l'hiver, et assez bien même. J'ai mis toute mon énergie dans la colère et la fuite pour ne pas sombrer. Et j'ai réussi. Alors pourquoi est-ce que maintenant que les beaux jours sont là, le mot "rire" me donne envie de pleurer? Pourquoi ce besoin qui revient? Pourquoi les verres d'alcool avant de sortir le matin pour réussir à sourire. Et si je bois trop la nuit, les larmes dans la solitude. C'est donc l'été et mes nerfs lâchent. Rien ne va plus.

Par moment, dans la rue, cette faiblesse me révolte et je me jure que je peux bien me débrouiller seule. Je ne crois pas que ce soit vrai en ce moment, mais je n'ai pas le choix. Alors je bois. De toute façon, je m'en fous, personne n'est là pour m'en empêcher.

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Parfois je hais la vie des autresFri, 06 May 2011 13:37:00 +0200Fri, 06 May 2011 13:37:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/parfois-je-hais-la-vie-des-autres-3106592.htmlChavireehttp://chaviree.cowblog.fr/images/Copiedest.jpgC'est une jalousie viscérale qui me tord les tripes d'envie de faire ce qu'ils font. Même si cela ne m'intéresse pas fondamentalement. Même si, par exemple, je n'ai aucun désir de savoir jouer de la musique, j'envie ceux qui le font.
Je déteste les musiciens. Ces gens-là donnent l'impression de ne vivre que par la musique et d'y trouver un sens à leur vie. Ils ont une vie sociale épanouie grâce à leur groupe avec qui ils entretiennent une complicité sympathique et des rancoeurs diverses. Ils ont un microcosme dans lequel ils s'épanouissent et qui leur procurent un charisme certain.
Je déteste ceux qui se disent artistes juste parce que trois de leurs potes leur ont dit que ce qu'ils faisaient c'était trop bien. Je déteste aussi les autres. Il faut que la reconnaissance vienne d'ailleurs avant de porter ce nom. Et que ce soit un peu dur, que "l'artiste" prenne un peu part à la création. Un peu plus qu'un peu même.
Je déteste les autres aussi. Tous les autres, ceux qui ont une vie, ceux qui n'en ont pas, ceux qui se suicident, ceux qui ont tout perdu et peuvent se permettre de gueuler. Ceux qui sont atrocement riches et ceux qui crèvent d'être pauvres. C'est une haine née de l'envie qui ne s'assouvit jamais, de vouloir, vivre même un peu ce qu'ils vivent.
Les seuls contre qui cette colère fluctuante ne s'éveille jamais, ce sont ceux qui comme moi, ne sont rien, ne font rien, n'essayent même pas de faire (parce que ...), et ne prétendent pas être quoique ce soit. (On prétend bien assez pour eux qu'ils sont beaucoup de choses).

Et c'est là qu'on voit que je n'ai pas entièrement, parfaitement, tout à fait, renoncer à tout. 
C'est cette manie colérique dont je ne parviens pas à me défaire. Une habitude de rébellion logée dans mon corps plutôt que dans mon esprit (définitivement vide et stérile) comme un principe fondateur et inéluctable auquel je n'échappe pas.
Et je ne vous dit pas l'effort que c'est à calmer une fois que c'est éveillé! Il faut de la violence alors. On ne peut pas avancer avec ce besoin récurrent, récessif, régulier, de tout foutre en l'air. Voila.
Et c'est évidemment ça qu'ils ne comprennent pas. Que je ne parviens pas à aller contre. Je pourrai peut-être, mais il faudrait accepter de passer au-dessus et de se retrouver, très probablement, vulnérable. Et l'on ne veut pas être vulnérable. Surtout pas.

Voila pour les premiers péchés. Colère et envie à l'excès. (et notez que je n'ai aucune vertu, aucune morale pour y pallier).

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Je n'ai pas l'intention d'être utilitaire.Fri, 29 Apr 2011 20:18:00 +0200Fri, 29 Apr 2011 20:18:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/je-n-ai-pas-l-intention-d-etre-utilitaire-3104999.htmlChaviree

Etre décorative ou même tout à fait inutile me va très bien. La pute au bras d'un vieux graisseux riche me conviendrait tout à fait.
Si cela ne tenait qu'à moi je ne ferai absolument rien. Une passivité totale. Parvenir à être si peu que ma vie ne laisserait absolument aucune trace. Mais c'est déjà raté. Et pour les effacer, les traces, maintenant...
Les regards se posent sur mon bras. Les bouches ne disent rien mais les regards sont éloquents. Qu'a-t-elle fait cette fille-là? Et quand? Et peut-être même pourquoi. Ce doit être aussi inconcevable pour eux maintenant qu'à l'époque. Je suis revenue au tout sourire, on ne croirait pas, mais je me suis très bien sortie de cet hiver. J'ai appris à digérer la fatalité. Ce n'est pas si compliqué que ça. Il y a toujours, certains jours de gris ou de fatigue, une vague mélancolique qui pèse, mais je ne suis plus dupe. 
Je sais mieux que les autres l'inconséquence de mes actes, mais a posteriori, alors qu'eux, peut-être, sûrement, aurait pu le dire dès le début que... Je savais tout ça. Je le sais encore. Il faut du temps avant que ce que je sais change quelque chose à ce que je fais. C'est que je ne me résous pas à lâcher prise. Devenir une bonne fois pour toute celle que je suis à leurs yeux. Une espèce de citadelle que rien n'ébranle. La faiblesse est interdite, a été interdite dès le début de la partie.
C'est l'été. Ceux que j'ai rencontré pendant l'hiver découvre cette part de moi que le froid dissimule aux regards. Ils ne disent donc rien. L'évoquent sans en avoir l'air. D'un geste, d'un mot. Je souris. Je leur souris. Je faisais déjà ça au début, je m'y suis entrainée tout l'hiver à sourire. On cache des choses que l'on avoue une fois que l'on a bu. Ce n'est pas grave, ça ne reste pas, les mémoires alcoolisées effacent les confessions mal venues.
C'est l'été qui approche et l'hiver que l'on oublie. Je vais même recommencer à sortir. Mais avec précaution, 
ne pas tout gâcher d'un coup.


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Du cliché proustien, et toute mon indigence!Fri, 22 Apr 2011 18:38:00 +0200Fri, 22 Apr 2011 18:38:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/du-cliche-proustien-et-toute-mon-indigence-3103089.htmlChaviree

Donc voici mon questionnaire de Proust

1- Le principal trait de mon caractère.  
L'indifférence princière.

2 - La qualité que je préfère chez un homme. 

Aucune.

3 - La qualité que je préfère chez une femme. 
 
Leur physique (quand il est plaisant évidemment).

4 - Ce que j’apprécie le plus chez mes amis.  
Qu'il m'appelle "Majesté".

5 - Mon principal défaut. 
Est inavouable.

6 - Mon occupation préférée.  
Fuir.

7 - Mon rêve de bonheur. 
Aucun. Le bonheur tue, et je n'ai pas envie de mourir de ça.

8 - Quel serait mon plus grand malheur ?  
Perdre un membre ou la vue.

9 - Ce que je voudrais être.  
Rien.

10 - Le pays où je désirerais vivre. 
En Suisse!

11 - La couleur que je préfère. 
  Aucune. J'aime le noir.

12 - La fleur que j’aime. 
Le souci.

13 - L’oiseau que je préfère.  
Les zazous.

14 - Mes auteurs favoris en prose.  
A. C.

15 - Mes poètes préférés.  
Il y en a beaucoup.

16 - Mes héros dans la fiction. 
Solal, Nemours, Valmont... Les beaux gosses mauvais garçons.

17 - Mes héroïnes favorites dans la fiction.  
Les reines.

18 - Mes compositeurs préférés.  
Vivaldi.

19 - Mes peintres favoris.  
Ce qui peignent autre chose que des toiles blanches, et ceux qui peignent eux-mêmes. 

20 - Mes héros dans la vie réelle. 
Aucun.

21 - Mes héroïnes dans l’histoire.  
Pas beaucoup plus mais tout de même, celles qui osent.

22 - Mes noms favoris.  
Beaucoup, mais je ne les avouerai pas.

23 - Ce que je déteste par-dessus tout.  
Les autres.

24 - Personnages historiques que je méprise le plus.  
Qu'importe? Ils sont morts!

25 - Le fait militaire que j’admire le plus.  
La désertion.

26 - La réforme que j’estime le plus.
L'évolution des moeurs.

27 - Le don de la nature que je voudrais avoir.
La force.

28 - Comment j’aimerais mourir.  
De mes mains, jeune et oubliée.

29 - État présent de mon esprit.
Estival.

30 - Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence.  
Les miennes.

31 - Ma devise. 
Je m'en fous.


Hum, pas très aimable la demoiselle, hein?
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J'te raconte pas mes rêves...Sat, 09 Apr 2011 11:47:00 +0200Sat, 09 Apr 2011 11:47:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/j-te-raconte-pas-mes-reves-3099488.htmlChavireehttp://chaviree.cowblog.fr/images/photocabine1.jpgDepuis deux jours je me réveille d'une humeur terrible avec l'envie de massacrer la première personne que je croiserai ou de détruire toutes mes relations. En colère, quoi. Et depuis deux jours je me souviens de ce matin où, à 8 ans et en Martinique, je m'étais réveillée avec autant de bonnes dispositions envers mon entourage et où l'on m'avait renvoyé me coucher. Du coup hier c'est ce que j'ai fait, je me suis rendormie, et c'est passé.
Mais ce matin il fallait que je sois réveillée et j'ai passé une heure à bouillonner sans savoir pourquoi. Jusqu'à ce que je sorte de la chambre et que mon regard se pose sur une tasse.
Et là j'ai réalisé que si j'étais à ce point énervée c'était à cause de mes rêves.

En me réveillant je ne me souvenais que du dernier rêve de la nuit. Où, en substance, je sauvais Ulysse des Sirènes grâce à Excalibur en tuant une Sirène après un duel (ni elle ni moi ne sachant manier l'épée). Je me suis réveillée parce que, l'ayant transpercée je m'étais évidemment mis à portée de sa lame et elle en profita pour me blesser. Quand je suis menacée dans mes rêves j'en change le cours ou je minimise les dégâts. Là j'ai minimisé, au lieu d'être touchée à mort, la lame a seulement entamé la chair sans toucher d'organe vital. N'empêche que j'ai quand même ressenti la douleur.
(Le week-end dernier j'ai eu une discussion sur la possibilité de la douleur et je soutenais que ce n'était pas possible. Voila que je viens de me donner tort à moi-même [mon inconscient est un traître!])
Du coup je me suis réveillée.
Mais avant, avant ou hier d'ailleurs je ne sais plus trop. Je m'étais énervée. Violemment. Contre qui, je ne sais plus. Je sais juste que cette tasse qui était intacte sur le plan de travail au matin, je l'avais jetée par terre, ainsi qu'un verre, pendant la nuit...

De découvrir la raison de ma colère, ça m'a calmée. 
Parfois j'aimerais que mes rêves soient moins marquants, mais le plus souvent je ne m'en plains pas : ça rend mes nuits plus intéressantes.

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Comme quoi il faut pas toujours des millénaires pour que l'intelligence humaine progresse!Fri, 08 Apr 2011 18:56:00 +0200Fri, 08 Apr 2011 18:56:00 +0200http://chaviree.cowblog.fr/comme-quoi-il-faut-pas-toujours-des-millenaires-pour-que-l-intelligence-humaine-progresse-3099386.htmlChaviree Que je vous explique :
ma passoire shadokienne est en fait le plateau vapeur de mon cuiseur à riz qui est prévue pour se poser au-dessus du récipient principal... du coup il suffit que je pose le dit récipient sur mon plan de travail avec la passoire et que je verse le contenu de ma casserole dedans... les pâtes ne risquent plus de finir dans l'évier!

...


Ouais, j'avoue, j'aurai pu y penser avant...


[enfin les spaghetti passent toujours à travers les trous donc le problème est à moitié résolu...]
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